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Participation communautaire au maintien de l’ordre |
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Les services policiers savent depuis longtemps qu’une communauté bien informée est une communauté plus sûre. Cela soulève toutefois une question : quelles sont les meilleures façons d’informer la population des activités criminelles?
Les services policiers ont depuis longtemps recours à la cartographie descriptive de la criminalité pour consigner le moment et l’endroit des demandes d’intervention, ce qui leur permet de dégager des tendances et de mieux affecter les ressources. Les anciennes méthodes de cartographie présentaient des inconvénients considérables : les cartes à épingler accueillaient un nombre limité de données, et n’étaient accessibles qu’au service policier qui les tenait à jour. À mesure de l’évolution des technologies, la capacité des services policiers à tenir à jour, à consigner et à analyser les données sur la criminalité s’est renforcée. Et ces technologies s’accompagnent maintenant de moyens de rendre ces données accessibles au public.
Cartographie manuelle publiée en ligne – Cette solution allie les techniques habituelles de cartographie de la criminalité (entrée manuelle de l’endroit et du moment des demandes d’intervention) à une carte en ligne facilement accessible à tout membre du public. Les renseignements publiés peuvent être généraux ou précis, allant de la raison de l’intervention à une description générale des parties en cause.
Cartographie automatique publiée en ligne – Les systèmes automatiques de répartition peuvent être liés à une carte en ligne, où seront consignées les demandes d’intervention. Les détails de l’intervention peuvent être ajoutés par la suite.
Bulletins sur la criminalité – Un tel bulletin communique régulièrement des renseignements de base sur les crimes qui ont eu lieu dans la communauté, en plus de fournir des conseils de sécurité et de prévention. Il peut être publié sur le site Web de la municipalité ou envoyé par courriel aux personnes abonnées.
Fiabilité |
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Risques |
Gestion des risques |
✔️ Ajoutez une mise en garde. Les cartes de la criminalité gérées par les services policiers devraient s’accompagner d’une mise en garde sur la fiabilité des données, qui informerait l’utilisateur des décisions qu’il peut et qu’il ne peut pas prendre d’après les données de la carte. Pour les cartes établies selon les demandes d’intervention, il doit être précisé que les incidents ne se sont pas forcément produits aux points indiqués sur la carte. |
✔️ N’utilisez pas de plateforme de tiers. Une carte de la criminalité hébergée sur la plateforme d’un tiers ne sera généralement accessible que par le portail de ce dernier, et les services policiers ne pourront pas y ajouter de mise en garde. Pour éviter ce problème, les services policiers auront avantage à gérer eux-mêmes la cartographie de la criminalité. |
✔️ Donnez accès aux données. Les services policiers qui font appel à un tiers pour gérer la cartographie de la criminalité devraient rendre publiques les données qu’ils transmettent au tiers, pourvu que ces données ne posent pas un problème de confidentialité. Le public aurait ainsi une meilleure idée de la fiabilité des données, et aurait au moins accès aux renseignements d’après lesquels les conclusions sont tirées. |
✔️ Ne vous servez pas de la cartographie de la criminalité pour établir des statistiques. Puisque la plupart des cartes ne sont pas établies selon des données statistiques, toute statistique tirée de ces cartes pourrait être erronée. Une mise en garde peut atténuer ce problème, mais les services policiers devraient éviter d’ajouter un outil d’analyse statistique à la carte des crimes, lequel pourrait induire le grand public en erreur. |
✔️ Ajoutez toute information supplémentaire à la carte. Un point peut initialement indiquer où une intervention a été demandée, et les services policiers peuvent par la suite mettre la carte à jour pour montrer où l’incident s’est réellement produit. Quand ce sont les demandes d’intervention qui sont indiquées sur la carte, une mention devrait en informer clairement le public pour éviter qu’il croie que l’incident s’est produit à cet endroit. |
✔️ Ne proposez pas des options dans le « menu » si elles ne s’appliquent pas à vos données. Les plateformes de cartographie de la criminalité de tiers comportent souvent un menu par défaut, qui permet de filtrer les entrées selon un type de crime, même si le service policier en question ne recueille pas de données sur ce crime. Une personne pourrait donc croire à tort qu’aucun crime de ce type ne s’est produit. Vous pouvez régler le problème en éliminant simplement les types de crimes qui ne sont pas comptabilisés du « menu ». |
✔️ Donnez le plus d’information possible. Jane Doe v. Metropolitan Toronto (Municipality) Commissioners of Police (1998), 160 DLR (4th) 697 (Ont., Div. gén.) a établi que les services policiers avaient le devoir d’avertir les groupes restreints et distincts de victimes potentielles des menaces imminentes contre leur sécurité. En l’absence d’une telle mise en garde, le défaut de protéger ces personnes vulnérables peut donner lieu à une action en responsabilité délictuelle contre le service policier. |
Vie privée |
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Risques |
Gestion des risques |
✔️ Présentez les points chauds sur une carte, plutôt que chaque crime. S’il est tentant de montrer l’endroit exact où un crime s’est produit, il vaut mieux, pour le respect de la vie privée, montrer le nombre de crimes par quadrilatère ou par zone pour éviter d’identifier une adresse donnée. |
✔️ Anonymisez les données. Si vous communiquez des données sur les parties en cause, elles ne devraient pas être plus précises que l’âge approximatif et le genre. |
✔️ Utilisez des descriptions générales. Si vous communiquez les raisons de l’intervention, utilisez des termes généraux (vol, plainte pour bruit, etc.). |
✔️ Suivez les pratiques exemplaires en matière de protection de la vie privée. |
Descriptive crime mapping has traditionally been used by police services to track when and where service calls occur, which has permitted police to track trends and allocate resources. Older methods of plotting had significant downsides: pinboard maps could only contain so much data at one time, and were typically only available to the police services maintaining them. As technology has evolved, so too has the capability of police to maintain, store, and analyze data about crimes that occur in their community. These technologies offer new methods to make that data public accessible.
Direct Online Manual Crime Mapping – Combines traditional crime mapping techniques (manually logging when and where service calls occurred) with an online map portal that can be easily accessed by any member of the public. Reports may be general or more specific, containing a range of information from the reason for the service call to a basic description of the involved parties.
Online Automatic Crime Mapping – Integrates automatic dispatch systems with online crime mapping in order to automatically log service calls on a map when police are dispatched. Details of the service call may be added at a later time.
Crime Bulletins – Communicates basic data about crime that has occurred in the community in regular intervals, and provides basic prevention and safety tips on a more preventative basis. May be delivered via municipal website or on an opt-in basis via email.
Accuracy |
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Issues. |
Managing Issues. |
✔️ Include disclaimers. Police-controlled crime maps should include disclaimers that data may not be entirely accurate and should inform users of what kind of decisions can be informed by the data they’re seeing – and what kind of decisions cannot. Maps that use calls for service as their point of reference should make clear that incidents did not necessarily happen at each point on the map. |
✔️ Don’t use third party platforms. Crime mapping provided through third party platforms is typically is accessible through their own web portals, of which police services can’t add disclaimers to. It may be valuable for police services to administer their own crime mapping in order to avoid this issue. |
✔️ Make data open. If police services do use a third party platform to administrate their crime mapping, they should make available to the public the data that they give those services, assuming that data does not raise any privacy concerns. This would allow people to judge the accuracy of the data more accurately, or at least understand under what basis certain conclusions are being drawn. |
✔️ Don’t use crime maps statistically. Since the data that most crime maps employ is not statistic, any statistic conclusions it draws likely will be at least somewhat misleading. Disclaimers help address this issue, but police services should also avoid adding any statistical analysis tools to their crime maps to prevent the public being misinformed. |
✔️ Update the map when more information is available. While a point on the map may at first simply show where a call for service was made, police services can later update that point to show where the incident actually occurred. Calls for service placed on the map should also clearly state that a call for service was made, and should not mislead people into thinking the incident actually occurred there. |
✔️ Don’t include certain entries on the “menu” if no data is provided. Third party platforms that offer crime mapping services often include a stock “menu” where crimes may be filtered to a specific crime, even if the police services in question do not provide data for that crime. This may give the impression that no crimes of that type have occurred when that is not the case. Simply excluding types of crime that are not reported on from the “menu” would completely fix this issue. |
✔️ More information is better than less. Jane Doe v Metropolitan Toronto (Municipality) Commissioners of Police (1998), 160 DLR (4th) 697 (Ont. Gen. Div.) established that police have a duty to warn narrow and distinct groups of potential victims of imminent threats to their safety. In the absence of such a warning, failure to protect such at-risk individuals could result in tort action against the police department. |
Privacy |
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Issues. |
Managing Issues. |
✔️ Use “heat maps”, not pin boards. While it may be tempting to show exactly where a crime occurred, it may be better from a privacy perspective to show the number of crimes that have occurred within a block or few-block radius to avoid identifying any specific address. |
✔️ Anonymize data. Involved parties should likely not be identified beyond their approximate age and gender, if they are identified at all. |
✔️ Use general descriptions. If provided, reasons for dispatch are best described in broad, general terms (i.e. theft, noise disturbance, etc). |
✔️ Follow good privacy practices. |